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Risques écologiques : comment réaliser un auto-diagnostic ?

Ces deniers temps, la perception des risques écologiques se développe en raison du renforcement de la réglementation. Ces risques font désormais partie des dangers opérationnels liés à l’activité des entreprises. Il importe de prendre les devants en procédant soi-même à une évaluation interne. Cela passe par plusieurs étapes.

Identification des risques

Pour une entreprise, les risques écologiques sont de double nature. Il s’agit en même temps des dommages générés dans le cadre de l’activité sur le sol, l’air et l’eau et des risques que l’entreprise peut elle-même subir : inondation, tempête, glissement de terrain, accidents liés à une installation… L’entreprise aura alors l’obligation de réparer ces dommages. Un risque écologique est caractérisé par un événement probable, des causes et des conséquences. En d’autres termes, identification consiste à déterminer le type d’événement, de chercher à en connaître l’origine et d’établir la liste de ses impacts. Par exemple, l’événement est une pollution du site de stockage. La cause en est une erreur humaine, et la conséquence une atteinte à l’intégrité physique du personnel et des riverains.

Evaluation du niveau de risque

Cette étape consiste à évaluer les chances d’apparition d’un risque et la gravité de ses conséquences. Pour cela, les organismes spécialisés et les syndicats professionnels utilisent des échelles qu’on peut dupliquer. Par exemple, on attribue à chaque critère une note de 1 à 4. Pour une fuite de produit chimique, la note est de 3. La gravité est de niveau 4, car il s’agit d’une atteinte aux personnes. Le risque est alors évalué à un niveau 3×4=12. Cela permet de le situer dans l’ordre des priorités des actions à entreprendre.

Maîtrise du risque

C’est l’étape de l’action. Cela consiste à prendre de mesures de prévention et de protection adapté au risque dont la gravité a été évaluée. Ces mesures tendent généralement à limiter la probabilité d’apparition du danger en agissant sur les causes, mais également à en réduire les conséquences. Par exemple, on peut restreindre l’accès aux sites de stockage au personnel formé uniquement pour éviter les erreurs humaines. On peut également interdire l’encombrement des voies de circulation et des équipements et des issues de secours.

Contrôle du risque

Cela consiste à mettre en place un mécanisme de suivi des mesures adoptées. Les vérifications doivent être effectuées en impliquant le personnel qui est quotidiennement confronté aux risques, afin d’encourager en permanence la vigilance. Pour cela, on peut mettre en place un formulaire de déclaration individuelle des risques, revoir périodiquement l’évaluation, contrôler la mise en œuvre du plan d’action et analyser les coûts générés par celui-ci.

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